Le piège des cimetières musulmans dévoilé par un politicien suisse
April 25th, 2007 by ajmch
C'est si rare et si délicieux, un peu de compréhension de l'Islam chez un politicien européen, que cela mérite bien une reprise intégrale. Bravo, Oskar Freysinger!
Un carré de verdure
Quel homme sensé pourrait bien s'opposer au fait que les musulmans disposent d'un carré séparé où leurs morts seraient ensevelis dans une terre sacrée et tournés vers La Mecque?
Vocabulaire
En vérité, la problématique est bien plus complexe que cela. Il faut savoir que l'Islam distingue trois concepts territoriaux : le Dar el islam (terre de la paix) où l´Islam a triomphé et règne en maître, le Dar el harb (terre de la guerre) où règnent les infidèles et le Dar el suhl (terre de la trève) où l'Islam est encore minoritaire et doit s´adapter temporairement, mais où tout musulman doit œuvrer sans relâche pour que l'Islam triomphe un jour.
Sous cet angle de vue, le carré musulman est tout sauf innocent, car il devient une sorte d'extraterritorialité, un dar el islam avancé en terre impure. Or, sur cette certes petite terre de l'Islam ne peut régner d´autre loi que la loi islamique.
Il faut savoir que les textes religieux de l'Islam sont fondateurs d'Etat. Le Coran fut écrit après 800, lorsque les conquêtes avaient amené l'Islam jusqu'à Poitiers et qu'il fallait un texte pour unir par une organisation juridique, normative, les clans et les tribus qui jusque-là ne s'appelaient pas musulmans, mais sarrasins. La mosquée n'est donc pas comparable à une église, comme on le croit communément. Elle est plutôt l'équivalent de notre état civil. D´ailleurs, les différents schismes qu´a connus l'Islam ne sont pas théologiques, mais juridiques (problèmes de succession ou d'application des lois religieuses).
Dès lors, lorsqu'un musulman récite le Coran, c'est comme si nous récitions quelque chose qui s'apparente au code civil. Un code civil, cependant, qui est incréé parce que d'essence divine.
Le problème de compatibilité entre l'Islam et l'Occident n'est donc pas d'ordre théologique, mais bien juridique. Car la charia précède l´Etat (nomocratie islamique) et ne peut tolérer de loi divergente en terre d'Islam, terre sacrée qui, pour le moment, s'étend sur six cents «cités de non-droit» en France, sur les carrés musulmans, les mosquées et écoles coraniques, et dont les minarets sont les phares (de el monar qui veut dire phare).
Par précaution et pour éviter un droit parallèle divergeant de notre droit civil, il est donc vital que notre Etat de droit exige la reconnaissance intégrale de notre système légal par ceux qui s´installent chez nous et évite toute concession dans ce domaine, si inoffensive qu´elle puisse paraître. Si nous offrons, par ségrégation, leur propre terreau aux musulmans, leurs racines ne prendront jamais dans le terreau de leur patrie d´accueil et leur intégration sera empêchée.
http://precaution.ch/wp/?p=338 Oskar Freysinger, Conseiller national
|